Panjiayuan - Part II

Le marché aux puces de Panjiayuan qui se tient le week-end à Beijing, non loin du troisième périphérique, est devenu le plus grand centre d’achat et de vente d’antiquités et d’objets culturels en Chine. Les brocanteurs viennent de plus de 23 provinces différentes et offrent, sur plus de 3 000 étals, une collection ahurissante d’objets tels que des manuscrits et calligraphies, des porcelaines, des meubles en bois, etc. Plusieurs commerçants issus de minorités ethniques flânent à travers le marché et vendent également des produits d’artisanat local.
Tous les week-end, des peintres et calligraphes, professionnels ou amateurs, apportent leurs toiles au marché et les vendent à un prix inférieur à bien d’autres endroits. C’est pourquoi Panjiayaun est un marché renommé parmi les propriétaires de galerie d’art qui viennent régulièrement s’y approvisionner en nouvelles toiles.
Acheter des antiquités est parfois déroutant pour le néophyte qui n’en maîtrise pas les règles. Selon un habitué, il est nécessaire de distinguer les pièces non pas d’après un critère de vraisemblance ou de faux-semblant mais d’après le caractère nouveau ou ancien de l’objet. Attention toutefois lorsqu’un commerçant se vante d’avoir des pièces antiques car ce n’est pas toujours la vérité.
Les vendeurs astucieux surestiment de deux à trois fois la valeur de leurs marchandises en particulier s’ils ont affaire à un client ignorant. Les acheteurs peuvent cependant négocier et réduire le prix à ce qu'ils pensent être la valeur réelle de l’objet. Les acheteurs expérimentés viennent à Panjiayuan le dimanche après-midi car les prix fixés par les brocanteurs empressés de vendre leurs marchandises sont de 25% inférieurs à ceux du samedi.
Le marché accueille dès l’aube les premiers clients. Il ouvre tous les week-ends à 4 heures du matin et ne ferme pas avant 19 heures.





























Pour récupérer son moyen de locomotion à la sortie du marché, faut être bien accroché !

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